L’agencement de la cuisine de Catharine Beecher à Lillian Gilberth
étude de cas réalisée dans le cadre du mémoire de recherche Protéiforme
Au XIXe siècle, la cuisine est souvent reléguée au fond de la maison, elle est un lieu utilitaire, sans pensée particulière pour celles qui y passent le plus clair de leur temps. Leur forme reste héritée de traditions domestiques où le personnel de maison gérait l’intendance, elles sont souvent peu pratiques, mal agencées, pensées sans réelle attention à celles qui y passent leurs journées. Mais la société américaine évolue : la classe moyenne s’étend, les domestiques se raréfient. Un nouvelle organisation du foyer émerge avec des besoins spécifiques. C’est dans ce contexte que Catharine Beecher, enseignante américaine, propose un renversement de perspective : penser la cuisine comme un véritable espace de travail, et non comme une arrière-pièce domestique secondaire.